La haine de LA VÉRITÉ

Publié le par Sylvain Saint-Martory


Des réponses au post publié sur MSN, sous l'intitulé « Morceaux choisis d’incohérences… », et résumé ici sous le titre « Controverses philosophiques »,  suffit amplement à prouver la haine de LA Vérité éternelle absolue, que lui vouent de nombreux internautes.

Il faut entendre par « Vérité éternelle absolue », celle qui surpasse les vérités relatives et les vérités superstitieuses pensées dans notre monde, à travers la religion, toutes religions confondues, la doctrine matérialiste - depuis Aristote, jusqu’au scientisme contemporain, positivistes inclus -, la scolastique idéaliste de Descartes et de Kant, voire de Brunschvicg, l’idéologie, toutes les idéologies sans exception, et le moralisme, tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain ou Déclaration universelle des droits de l’homme, bafoués universellement - sauf à eux de prouver le contraire !


Lorsque j’écris « surpasse », il n’y a, là, rien d’une quelconque « transcendance », cachée dans un arrière-monde, mais ils sont bien obligés malgré tout, comme tous les humains sans exception, de se soumettre dans leur vie à ce que Spinoza nomme la « nécessité » ou Dieu, et Gorbatchev une « réalité supérieure », hors de laquelle n’existe nul illusoire « libre arbitre » ; une croyance, sur laquelle fonctionne pourtant la société humaine universelle. Eux, en particulier, croient dur comme fer que « quand on veut, on peut » ; qu’ils viennent ici nous le démontrer ! D’où leur viendrait par ailleurs la notion d’Idéal, sans laquelle aucun concept n’est pensé en matière de Vrai, de Beau et de Bon, s’il n’y a rien hormis notre monde humain : de la « matière » peut-être..? !

 
Tous les procédés leur sont bons pour éviter de confronter leurs points de vue superstitieux à LA Vérité absolue, notamment dénigrer ses grands diseurs, le Christ par exemple – pas le fondateur d’une religion qui a usurpé son nom, mais le mystique authentique : celui qui ne termine pas dans un « dualisme » superstitieux. Toutefois, aller leur faire comprendre que l’ABSOLU ne peut être qu’UNIQUE, comme l’a exprimé ce mot du Christ, perverti par des superstitieux dans leur genre : « Moi et le Père ne faisons qu’UN », c’est « MISSION IMPOSSIBLE » !


Quant à Spinoza, ils n’ont toujours pas compris, et ils ne comprendront jamais, que ce qu’il nomme « Dieu » ou substance n’a rien à voir avec le Dieu religieux ou kantien, du seul fait que l’Absolu est UN et non divisé en « deux » ; oui, quand ils entendent le mot « Dieu », ils sortent bien leur revolver, à défaut d’arguments !


Ils lui reprochent même d’avoir utilisé le mot « Dieu » comme la religion, alors qu’il voulait seulement montrer que le « Dieu-Substance » ressemble au « Dieu-Créateur », comme le jour ressemble à la nuit ; j’espère qu’il ne leur faut pas un dessin ! Certes, à voir la confusion où il a abouti dans des « esprits simples », je suis enclin à penser qu’il aurait peut-être mieux fait d’éviter cette homonymie ; je précise à leur intention : « homonyme » se dit d’un mot qui se prononce ou s‘écrit de la même manière qu’un autre mais n’a pas le même sens.

 


Je ne vais pas reprendre ici, une fois de plus, ce qui se trouve largement développé sur LA Vérité absolue dans le texte, « A propos de vraie philosophie », ni relever toutes les contradictions dans les réponses au post « Morceaux choisis.. ». Je me borne à souligner que les « TARÉS » ne sont pas à une contradiction près, comme l’illustre cet intervenant, qui, après avoir écrit dans sa formule farfelue DEUS sive RATIO, qu’il s’agissait de la Raison humaine, nous dit maintenant : la Raison humaine EST la Raison divine (absolue), ce qui est loin d’être la même chose.


Même s’il a écrit en caractères minuscules pour cacher l’énormité de la différence, à lui de nous dire maintenant, clairement et sans ambiguïté :


1 – de quel « Dieu » il s’agit – cf. son expression la Raison divine (absolue) -, puisqu’il a parlé ailleurs, précédemment, de « faux dieux » des religions…

 
2 – quelle est la relation – immanence ou transcendance - entre ce qu’il nomme la Raison divine (absolue) et la Raison humaine, car on commence à s’y perdre dans ces allers et retours…

 
Certes, c’est plus facile pour lui de me faire dire par « un tour de passe-passe » :


« je ne fais rien d'autre que défendre Dieu, donc m'attaquer c'est attaquer Dieu" »,

 
alors que j’avais écrit en réalité :


« je ne fais rien d'autre que défendre sa pensée » [celle de Spinoza],


en me cherchant, de surcroît, des poux dans la tête, avec son évocation de l’Évangile pour ajouter à la confusion entre « Dieu » spinoziste et Dieu religieux ou idéaliste kantien, voire celui de Brunschvicg.


Je pense avoir ouvert suffisamment de pistes de réponses, que vous ne verrez jamais pour autant, mais mon propos final du post « Morceaux choisis.. » garde toute sa validité. En effet, leur haine de LA Vérité absolue confirme ce qui y était écrit :


« La quasi-totalité de l’humanité en est toujours au stade de ceux qui ont empoisonné Socrate, crucifié le Christ, brûlé Giordano Bruno, et excommunié Spinoza ; en effet, aujourd’hui, comme hier et demain, la voix de LA Vérité est bâillonnée par ceux dont elle dérange les intérêts de toutes sortes, qu’ils soient gens de médias, politiques, intellectuels ou responsables d’associations « droits-de-l’hommiste », etc., tous moralisateurs à sens unique et adeptes du « deux poids, deux mesures », et ce jusqu'à la fin des temps...


Publié dans PHILOSOPHIE

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M
Vous avez raison. La quasi totalité de l'humanité en est encore au stade que vous dites.<br /> Quand on pense que Spinoza a même été poignardé, tout ça parce qu'il voulait tout simplement réfléchir. Lui mériterait d'être sanctifié, beaucoup que le pape, qui mériterait plutôt d'aller en prison.
Répondre
S
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Merci, avec beaucoup de retard, pour cet hommage rendu à Spinoza car, même s'il n'a pas été poignardé - il est mort dans son lit -, il a néanmoins été excommunié par les rabbins, c'est-à-dire<br /> chassé de sa communauté.<br /> <br /> <br />