Controverses philosophiques

Publié le par Sylvain Saint-Martory

 

Mes propos visent indistinctement, et sans aucune ambiguïté, des participants d'un forum philosophique MSN, pareillement incapables, apparemment de façon congénitale, de distinguer entre le « relatif » et l’ « absolu », ce qui est pourtant le premier stade du chemin « véritablement » philosophique.



Certes, ils ne sont pas les seuls sur des forums soi-disant philosophiques à « croire » qu’il suffit de s’inscrire à un groupe dit de philo pour « philosopher ». Toutefois, je parle de leur incapacité congénitale « apparente », seulement parce que n’importe quel individu doué de raison sait que, si un mot existe dans le langage humain, toutes langues confondues avec leurs spécificités néanmoins, il correspond à un concept.



Ainsi le mot « absolu » se trouve bien dans le premier dictionnaire venu, Médiadico en l’occurrence, où je lis précisément en guise de définition : « absolu » = « qui est relatif à rien d’autre que soi », « qui ne dépend de rien », « que rien ne limite », « sans bornes », « ce qui existe par soi-même ». Spinoza n’a donc rien inventé, et il s’en est tenu à la stricte définition du terme. Toutefois, cela n'empêche pas certains de nier la réalité du concept d'« absolu », de réalité ou vérité absolue, malgré l'existence du mot dans notre langage : l' « incohérence » n'est pas la meilleure manière de philosopher ; c'est plutôt la simplicité et la cohérence...



Assurément, dans notre monde humain, tout est relatif, et donc rien n’est absolu : l’Absolu ou Idéal ou Perfection n'est pas de ce monde, comme l’a exprimé un grand diseur de la Vérité éternelle absolue, le Christ en l'occurrence, dont la foule superstitieuse a fait le fondateur d’une religion qui a usurpé son nom, en pervertissant sa Parole : « Moi et le Père ne faisons qu'UN ».  Absolutiser le relatif  rend incapable de philosopher, puisque cela aboutit à introduire l'Absolu sur Terre sous une forme superstitieuse religieuse ou métaphysique, à travers un primus motor, un Dieu religieux ou idéaliste, un big bang, considérés comme « cause première » de notre monde, ce qui conduit à l'existence de « deux » absolus : une « impossibilité absolue », philosophiquement parlant !



Il en va de même de l’Idéal, quand on veut l'introduire de force dans le quotidien, à travers la « croyance au miracle » idéologique d’un monde « parfait » à venir – DEMAIN, comme dab : forcément ! -, promis par les marchands de rêve et autres vendeurs d'illusion.



Personne ne reproche à quiconque de ne pas avoir fait Normale Sup ou obtenu un doctorat de philosophie, puisque Bernard-Henri Lévy ainsi que tant d’autres « philosopheurs » contemporains, dénoncés nommément, apportent la preuve que les plus prestigieux diplômes universitaires ne confèrent pas ipso facto la qualité de « philosophe » ; toutefois, notre lumière naturelle ou Raison devrait nous délivrer de ces croyances superstitieuses, en nous montrant les incohérences des « dogmes » de toutes sortes, encore faut-il en débattre.



C'est pourquoi j'invite les lecteurs de passage à faire part de leurs objections ou à poser toute question jugée utile pour avancer, dans la clarté, sur le chemin philosophique qui mène à l'Absolu UN...








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