« Garce de vérité » [Réponse de François de Closets]

Publié le par Sylvain Saint-Martory

           

En réponse à ma lettre du 3 mars dernier, publiée le même jour sur ce blog, François de Closets m’a adressé un petit mot manuscrit reproduit ci-dessous, confirmant que nos élites en général, et nos intellectuels en particulier, ne se sentent pas concernés par LA Vérité absolue, ainsi que je l’avais mis en évidence depuis bien longtemps, mais surtout qu’ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’elle recouvre.

 

Ceci explique pourquoi ils « absolutisent » si aisément leurs vérités « relatives » de toutes sortes en confondant le relatif et l’Absolu, et tombent ainsi dans les divers modes d’expression de la Superstition, dont les mensonges et les « croyances au miracle » manipulent et trompent indéniablement l’opinion – sauf à l’un ou à l’autre des nombreux faiseurs d’opinions dénoncés de démontrer le contraire !

 

François de Closets, auquel je ne manquerai pas de répondre sur le plan philosophique, m’écrit, en effet :

 

Monsieur,

 

Merci de vos réflexions sur "cette garce de  vérité". Je pense que vous vous placez sur un plan qui n'est pas le mien. Je suis dans l'opérationnel pur et pas dans le philosophique. Il s'agit de savoir ce qu'on doit faire.

 

Pour l'absolu dont vous parlez, je n'en vois la place que dans le subjectif total. Il me paraît être de l'ordre de l'expérience intérieure, de l'ineffable.

 

Je parle d'un relativisme sociologique, la relativité consistant à dégager un invariant à partir de points de vue tous différents. Le critère c'est que l'invariant ne convient jamais au particulier.

 

Bien à vous

 

F. de Closets

 

 

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