Martine Aubry : « Socialisme, gauchisme altermondialiste, écologisme scientiste, moralisme à deux balles et "OBSCURANTISME" ! » [FIN]

Publié le par Sylvain Saint-Martory

Nakhon Phanom, le 24 mars 2011

 

Objet : 

Martine Aubry : « Socialisme, gauchisme altermondialiste, écologisme scientiste, moralisme à deux balles et "OBSCURANTISME" ! » [FIN]

 

Madame Martine Aubry

Parti socialiste

10, rue de Solferino

75007 PARIS

 Fax : 01 47 05 15 78

 

[A l’attention d’Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Benoît Hamon, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Hollande, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]

 

Madame, 

Ainsi vos condamnations moralisatrices ne sont basées que sur des mensonges sans aucune assise sur le fond. Le tout premier est la distinction dénoncée ci-dessus de deux catégories d’humains par nature, en raison de notre égoïsme humain universellement partagé et auquel personne n’échappe : ni vous, ni moi, et pas davantage les quelques six milliards d'humains d'aujourd'hui, lorsque nos intérêts, individuels et collectifs, de toutes sortes sont en jeu dans nos affaires d’amour, d’argent et de gloire, dont je me suis maintes fois plus longuement expliqué.

 

C’est pourtant sur cette fiction, cette fable, que fonctionne la société française depuis bientôt trente ans. De soi-disant « vertueux » en effet, fussent-ils prétendument philosophes, reprochent constamment aux Autres ce qu’eux-mêmes ont fait hier, et referont demain, à la première occasion où leurs intérêts égoïstes de toutes sortes, individuels et collectifs, l’exigeront, comme cela fut illustré, en son temps, à propos du recours à l’article 16 de la Constitution, pratiqué alternativement par les uns et par les autres de l’échiquier politique, mais qui n’en faisait pas moins, à tour de rôle, l’objet d’une condamnation moralisatrice partisane.

 

Mais vous l’illustrez encore à merveille aujourd’hui, si j’en crois les propos de « mauvaises langues », dont François Fillon entre autre, parlant d’une décision de la mairie de Lille, en septembre 2010, visant à évacuer certains campements de « Roms », dans le même temps où vous tiriez à boulets rouges contre la politique de Nicolas Sarkozy, qui ne faisait rien d’autre :  vous avez dit « hypocrisie » ? OUI, exactement comme je l’écrivais déjà dans ma lettre du 9 septembre 2007 à l'intention de soi-disant Grandes Gueules de RMC Info, qui avait précisément pour objet  « Idéal, morale, hypocrisie et "débilité intellectuelle" »

 

Ainsi, aujourd’hui, des populations venues d’ailleurs (notamment du Maghreb et d’Afrique noire), pourtant en rien moins irréprochables que les autres humains, viennent faire culpabiliser la France et les Français au nom d’un passé révolu de plusieurs siècles, en oubliant que l’esclavage est toujours une pratique d’actualité en terre d’islam, selon le titre même du livre de Malek Chebel que vous semblez ignorer, comme l’atteste votre propos de Dakar :

 

 ”Il faut que les Européens regardent en face leur miroir, reconnaissent les dérives de l’esclavage et les drames de la colonisation.”

 

Or, sauf à établir historiquement le contraire, les premiers « esclavagistes » des temps modernes n’étaient pas européens, mais par contre, des Européens, notamment  chrétiens, furent bel et bien utilisés comme esclaves par des musulmans

 

Votre euphorisant discours sur l'Afrique semble également ignorer le génocide rwandais, les atrocités du Darfour, les dernières tueries tribales du Kenya pour cause de fraude électorale, la permanence de conflits interethniques (tribaux) et interreligieux sur le continent africain, la corruption généralisée, l’absence quasi-totale de démocratie, au point que la Côte d’Ivoire vient d’inventer un nouveau modèle de gouvernance, unique au monde - du jamais vu ! -, avec la présence simultanée au pouvoir, durant des mois, de deux chefs d’État autoproclamés « présidents », sans oublier des pratiques racistes stricto sensu, envers les albinos, par exemple, jugés coupables d’être « blancs », etc., etc. : vous avez dit « continent vertueux » ? ! Pas vraiment, en tout cas, au point de donner des leçons de morale à la France et aux Français, voire à la planète entière ! ! !

 

Et vos condamnations moralisatrices inspirées par la superstition musulmane, au prétexte d’ « islamophobie », ou « stigmatisation de l’islam », sont de la même veine, puisque vous-même n’avez de cesse de « diaboliser » plusieurs millions de citoyens français en raison de leurs opinions, politiques en l’occurrence : vous avez dit « discrimination » ? ! OUI, et j’en reparlerai à propos d’une autre fiction du moralisme, de la superstition moraliste, à savoir celle des soi-disant Bien et Mal absolus, une autre fable très juteuse pour vous, puisque fondant votre « moralisme à deux balles » !

 

Auparavant, avant d’en finir avec l’islam et ses leçons de morale, je ne peux manquer de rappeler ce mot de Spinoza, datant de plus de trois cent cinquante ans :

 

« Je reconnais tout l’avantage de l’ordre politique qu’instaure l’Église romaine et que vous louez tant ; je n’en connaîtrais pas de plus apte à duper la foule et à dominer les âmes s’il n’existait l’Église musulmane qui, de ce point de vue, l’emporte de loin sur toutes les autres ; depuis l’origine de cette superstition, aucun schisme en effet ne s’est déclaré dans cette Église. » [cf. Lettre LXXVI à Albert Burgh]

 

Et notre époque dite moderne, mais tout aussi obscurantiste que celles qui l’ont précédée, se laisse tout autant duper par la superstition musulmane qu’au temps de Spinoza, puisque l’islam est présenté aujourd’hui comme une religion de paix et de tolérance, alors que ceci est totalement démenti par les faits avérés, précisément en terre d’islam.

 

Pour l’établir, il me suffit de rappeler le conflit Iran-Irak des années 80 avec ses centaines de milliers de victimes musulmanes, chiites et sunnites, la destruction des Twin towers, les attentats meurtriers toujours actuels entre fractions de l’islam, les meurtres de chrétiens par des musulmans ici et là dans le monde, sans oublier d’autres turpitudes bien concrètes d’aujourd’hui, qui le rendent totalement incompatible avec le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, ne serait-ce qu’à travers des pratiques telles que la charia, véritable atteinte au principe d’égalité « hommes-femmes », et la fatwa, qui ne vise pas moins à limiter la liberté d’expression, tout au moins !

 

Et je suis personnellement bien placé pour en parler, comme l’actualité le confirmera peut-être un jour, car des faits bien précis, dont sont dépositaires certaines personnes, peuvent l’attester. Ce n’est sûrement pas sans raison, en effet, qu’un coup de fil anonyme a dérangé un hôtelier dans la nuit du 22 décembre dernier pour demander à me parler, alors que nul ne savait où je devais séjourner, et ce message d’un prêcheur musulman sur ma messagerie, psalmodié de manière quasi inaudible dans une langue étrangère, n’était sûrement pas davantage le fruit du hasard que les appels quotidiens reçus par la suite, mais volontairement ignorés : vous avez dit « fatwa » ? !

 

OUI, en France, au pays de Voltaire, au XXIe siècle et dans une république laïque, cette prétendue religion de paix et de tolérance « menace de mort » ceux qui ont le tort d’opposer la philosophie, la vraie philosophie, à la superstition musulmane, LA Vérité absolue aux croyances superstitieuses, comme ce fut le cas pour Salman Rushdie, Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali et Robert Redeker, condamné par ses propres compatriotes coupables d’un silence complice, sans oublier Theo van Gogh assassiné par un musulman, un certain Mohamed Bouyeri.

 

Et que dire de ce « vertueux » citoyen français, Mouloud Aounit,  président du MRAP, envisageant sans rire d’instaurer un « délit de blasphème », sous peine de fatwa assurément ? Vous avez dit « obscurantisme » ? ! OUI, face à Voltaire, il n’y a absolument aucun doute à ce sujet : l’un dénonce la religion sur des bases philosophiques, l’autre vole au secours de la superstition musulmane, au travers de multiples procès financés par les subventions de l’ État français, sans même avoir l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre des religions sur le fond, ainsi qu’en témoigne  la dizaine de lettres sans réponse, adressée au MRAP  depuis le 28 août 2002, et en particulier celle du 3 janvier 2011, dont la réponse se fait toujours attendre.

 

Au secours, Voltaire, ils sont devenus fous, des fous de Dieu inspirés par l'islam, toujours prêts à assassiner la   « liberté d’expression » - faute d’avoir quoi que ce soit d’intellectuellement et philosophiquement étayé pour défendre la superstition religieuse, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), contre LA Vérité éternelle absolue, ainsi que le courrier joint vous le démontrera more geometrico ! ! ! 

 

[S’il vous arrivait, d’aventure, de parler d’ « affabulation » de ma part, à ce sujet, je tiens à votre disposition le nom de la résidence, celui du propriétaire et son numéro de téléphone pour obtenir confirmation de mes dires, au cas où vous auriez des doutes !]

 

Pour en terminer avec l’islam, je me borne à copier-coller un extrait de ma lettre du 10 février 2011 adressée à André Glucksmann, suite à son article publié dans le quotidien Le Monde, et intitulé « Cessons de diaboliser roulottes et mosquées ». J’y avais écrit, en substance :

 

« Bien d’autres mœurs ancestrales musulmanes, qui perdurent, devraient faire hurler d’indignation les soi-disant bien-pensants d’aujourd’hui, à votre exemple, pour dénoncer d’autres pratiques archaïques, telles que la lapidation de femmes, la pendaison d’homosexuels, les mariages forcés, fut-ce celui de fillettes, les crimes d’honneur, y compris en France, et des châtiments barbares d’un autre âge (flagellation et amputation, entre autres), sans oublier les conflits interreligieux, entre sunnites et chiites, avec leur guerre Iran-Irak des années 80 et ses centaines de milliers de victimes, ainsi que les attentats musulmans meurtriers, perpétrés ici et là dans le monde, mais inspirés par l’islam, que vous le vouliez ou non – sauf à vous-même, évidemment, de démontrer que l’islam et son Dieu n’y sont pour rien !  »

 

Et c’est pourtant au nom de « ÇA » que vous vous autorisez à couvrir d’opprobre vos concitoyens qui dénoncent ces atteintes au catéchisme droit-de-l’hommiste ! C’est précisément parce qu’il se fonde uniquement sur des fictions que je parle de catéchisme, ou religion des droits de l’homme, puisqu’il vise à décréter le Bien et le Mal absolus sur Terre, alors que TOUT est relatif dans notre monde – mais, en « philosopheur », ou bien vous l’ignorez - un comble ! -, ou bien vous préférez le taire ! » [Fin de citation]

 

Outre la division mensongère des humains en deux catégories distinctes par nature, dénoncée ci-dessus, et le recours à un soi-disant « libre arbitre » tout aussi fictif  (cf. la formule magique de Barack Obama !), les tenants de la superstition moraliste, dont la gauche tout particulièrement, se fondent sur un Bien, et a contrario un Mal, décrétés pareillement absolus. Or cette autre fiction du moralisme, qui a particulièrement cours aujourd’hui à l’usage des bien-pensants, repose tout aussi mensongèrement sur l’ « absolutisation » fictive des valeurs de Bien et de Mal pourtant seulement relatives à une époque, à un quelconque groupe humain, voire à tel ou tel individu en particulier.

 

C’est ainsi que vous, les « vertueux », fondez toutes vos condamnations moralisatrices sur ce déni philosophique consistant à ériger le relatif en absolu, à élever vos valeurs à l’Idéal, en confondant l’Idéal « en soi », à jamais inconnaissable « en soi » pour nous les humains, avec vos conceptions idéalisées, personnelles et collectives, qui ne sont jamais pour autant l’expression véritable de l’Idéal en soi – forcément ! -, mais vos seuls jugements de valeur fictivement élevés au rang d’absolu.

 

En vérité, il n’y a ni Bien ni Mal « absolument absolus », ainsi que suffit à l’établir ce mot de Spinoza :

 

« Nous ne désirons pas une chose, parce qu’elle est bonne (absolument bonne, ou bonne « en soi »), c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. »

 

Or, sauf à vous-même de démontrer la fausseté du propos de Spinoza, vous n’avez de cesse de faire croire à cette « foutaise » de Bien et de Mal absolus, sur laquelle ne s’en fonde pas moins le catéchisme prétendument universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

 

Celui-ci, néanmoins, faute de pouvoir connaître véritablement l’ « Idéal en soi », et a fortiori  de pouvoir JAMAIS le transposer dans le quotidien, comme en témoigne sans cesse le devenir du monde, fonctionne donc uniquement sur ce mensonge et autres fictions moralisantes à l’usage des vertueux « censeurs » d’aujourd’hui, tant politiciens de gauche qu’associations « soi-disant » antiracistes (CRAN, CRIF, LICRA, Ligue des droits de l’homme, MRAP, SOS Racisme) et médias bien-pensants (télévision, radio et presse confondues), tous autoproclamés « juges » de l’Idéal !

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« QUI », donc, vous a faits juges, voire justiciers, de l’Idéal sur Terre pour vous autoriser à condamner moralement les Autres, et plus particulièrement ceux qui dérangent vos intérêts égoïstes, quitte à voler au secours des mensonges de la Superstition, en occultant la part de vérité qui vous dérange, comme l’actualité en fournit des exemples concrets ? !

 

Ainsi, vous volez au secours de la superstition musulmane pour condamner le propos de Marine Le Pen dénonçant l’utilisation, à savoir l’occupation illicite et illégale, de rues du XVIIIe arrondissement de Paris pour permettre aux fidèles musulmans d’y effectuer leurs prières, alors que vous ne pouvez pas ignorer la décision du gouvernement algérien lui-même interdisant officiellement les prières musulmanes dans les rues d’Alger notamment -: vous avez dit « deux poids, deux mesures » ? ! OUI, mais ce ne serait ni la première ni l’unique fois ! ! !

 

C’est donc uniquement sur votre lâcheté et votre malhonnêteté intellectuelles avérées que vous prospérez, mais, comme déjà dit, pas seulement intellectuelle en matière de malhonnêteté, à en juger par les conditions de votre élection au poste de Premier secrétaire, dénoncées publiquement par votre principale concurrente d’alors !

 

Et c’est en leur nom aussi que vous vous autorisez à « censurer » aujourd’hui la liberté d’expression en France, ainsi qu’en témoigne la récente condamnation d’Éric Zemmour, puisque, pas plus la Justice que vous-même ne débattez jamais de LA Vérité absolue sur le fond, comme l’a établi ma correspondance adressée au Syndicat de la magistrature entre le 9 juillet et le 2 novembre 2002, sous la présidence d’Evelyne Sire-Marin, dont j’attends toujours la démonstration contraire sur le fond.

 

Pour établir à quel point la liberté d’expression a régressé en France depuis l’avènement de la gauche au pouvoir, c’est-à-dire dans les trente dernières années, je ne peux mieux faire que retranscrire ici les propos publiés par votre grand allié du Programme commun d’alors, en l’occurrence Georges Marchais, écrivant ce qui suit dans le grand quotidien communiste des années 80 (cf. L’Humanité du 6 janvier 1981), en réponse au recteur de la mosquée de Paris condamnant moralement le maire de Montreuil, Paul Mercieca, coupable de la destruction au bulldozer, le 24 décembre 1980,  d’un foyer de 300 travailleurs maliens :

 

Extraits :

 

Je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de mon ami Paul Mercieca. (…)

 

Plus généralement, j’approuve son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de travailleurs immigrés.

 

En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables.

 

La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage.

 

Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine.

 

Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.

 

Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave. Les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder.

 

Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes. [Fin de citation]

 

Cette déclaration bien dans le style abrupt, mais non hypocrite, de Georges Marchais devrait suffire, non seulement à condamner sans appel toutes vos condamnations moralisatrices partisanes et intéressées volant au secours d’une immigration incontrôlée pour des motifs inavoués publiquement, mais dont personne n’est dupe, hormis dans les rangs de ceux qui en tirent également profit, à commencer par une partie notoire des immigrés, mais elle vous permet aussi de mesurer l’immense responsabilité de la gauche dans la situation de la France d’aujourd’hui, trente ans après son arrivée au pouvoir, en raison de sa politique idéaliste, mais irresponsable, car ignorant cet autre mot de ce même grand diseur universel de LA Vérité éternelle : « Mon royaume (l’Idéal ou Absolu) n’est pas de ce monde. »

 

Il serait grand temps pour la gauche altermondialiste ou non, toutes tendances confondues, de s’apercevoir que transposer l’Idéal dans le quotidien est définitivement une « impossibilité absolue », et en conséquence de cesser de colporter ce mensonge, cette « croyance au miracle », preuve irréfutable de son immense malhonnêteté intellectuelle qui trompe et manipule l’opinion – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, d’établir le contraire ! ! ! 

 

A titre de comparaison, néanmoins, en matière de populations immigrées, je ne peux manquer d’évoquer le contre-exemple de la communauté asiatique d’Extrême-Orient, dont la différence de couleur de peau et de religion n’échappe à personne, et également autrefois colonisée, mais qui ne fait pas pour autant l’objet de discrimination en paroles ou en actes – sauf, éventuellement, de la part de ses concurrents commerciaux maghrébins et africains ! Il faut croire que ses comportements la protègent, car, contrairement à d’autres en 2005, elle n’a jamais mis la République en péril, et pas davantage au quotidien dans des affrontements volontairement provoqués avec les forces de l’ordre, même lorsque la responsabilité initiale incombe aux émeutiers, ainsi que de nombreux exemples d’actualité suffisent à l’attester, à Grenoble ou ailleurs.

 

Je m’en tiens-là dans l’éventualité de votre réponse intellectuellement et philosophiquement étayée, à défaut de quoi vous témoigneriez, une fois de plus, de votre lâcheté et de votre malhonnêteté intellectuelles, et vous manifesteriez ainsi votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, donc de tromper et de manipuler l’opinion, ce qui n’est pas la meilleure manière de gouverner la France.

 

La France n’a nul besoin de ces lâches qui la gouvernent, l’informent, l’endoctrinent et font quasi quotidiennement la morale aux Autres, de façon malhonnête et partisane, puisqu’oubliant de commencer par eux-mêmes, comme vous l’avez illustré avec votre désignation à la tête du Parti socialiste. Et ce, comme vous pourrez en juger au vu des documents annexés, sans jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels d’affronter le seul et unique « véritable » débat d’idées qui vaille : celui qui ne consiste pas à opposer des points de vue relatifs et partisans à d’autres, tout aussi relatifs et partisans, mais à les confronter, TOUS sans exception, à LA Vérité, ou réalité, éternelle absolue, qui suffit à TOUS les invalider dans leur prétention à exprimer l’Absolu, à savoir ce qui est « absolument absolu », et donc, à la fois, infini, éternel, parfait et immuable - tout ce que n’est pas notre monde humain !

 

La France ne retrouvera pas la paix civile, aussi longtemps qu’il ne sera pas mis fin à la dérive moralisatrice partisane et mensongère actuelle, où de pseudo-vertueux, « censeurs autoproclamés  », tout aussi coupables de l’une ou l’autre forme de discrimination évoquée ci-dessus, s’érigent en juges de LA Morale bien-pensante : LAQUELLE ? ! Assurément, leurs condamnations moralisatrices à sens unique n’ont pourtant comme seule légitimité que leur slogan favori : « Je suis vertueux, donc je condamne ! » - à moins que ce ne soit l’inverse ! ! !

 

Pour terminer, je ne vais pas manquer l’opportunité de reprendre ici la conclusion de ma lettre du 15 juillet dernier à votre intention, en votre qualité de Premier secrétaire :

 

« En conclusion, s’il vous venait à l’esprit l’idée saugrenue de me traduire en justice pour « islamophobie », en confondant la légitime critique d’idées dans une république laïque, fussent-elles des dogmes religieux, avec des attaques personnelles contre les musulmans, et pour « racisme », en faisant l’amalgame entre musulmans et Arabes, alors qu’il n’y a pas de « race musulmane » et que des centaines de millions de musulmans à travers le monde ne sont pas Arabes, je préfère vous prévenir que, trivialement parlant, vous prendriez assurément un bock comme jamais auparavant, ainsi que je l’ai également fait savoir à Nicolas Sarkozy par envoi recommandé avec accusé de réception, dont le récépissé postal daté du 8 mars 2010 tient lieu jusqu’ici de seule argumentation contraire, sans avoir encore été traduit en justice à ce jour. » [Fin de citation]

 

Toutefois ; malgré la dureté de mes propos, qu’il ne vous est pas interdit de contester sur le fond, je reste tout disposé à débattre de vos éventuelles objections, pour peu qu’elles soient intellectuellement et philosophiquement étayées, et en vous remerciant de votre attention,  je vous prie d’agréer, Madame, mes salutations.

 

Annexe : I - Lettre du 13 décembre 2010 à Bernard-Henri Lévy

               II - Lettre du 3 janvier 2011 à Mouloud Aounit, président du MRAP

              III - Lettre du 10 février 2011 à André Glucksmann

              IV - Texte, Mensonges et lâcheté des élites

 

[Pour des raisons purement pratiques, les documents annexés seront transmis séparément par une autre voie]

 

 

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Publié dans COURRIER "Politiques"

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