Vous avez dit "cocu".. !

Publié le par Sylvain Saint-Martory


[La publication du dernier livre de Jean Montaldo me donne l'occasion de revenir sur un litige antérieur à propos de l'emploi du mot « cocu », dans un texte posté sur MSN] 

Oui, il l’a dit, et même écrit dans son livre « Chirac et les 40 menteurs », comme chacun pourra le vérifier à la consultation de l'ouvrage. Jean Montaldo confirme, par ailleurs, dans l’entretien accordé à l’hebdomadaire Le Point [N° 1774 du 14 septembre 2006], comme le passage suivant en témoigne :

 
« Pourtant, vous dites avoir voté Chirac...


Au même titre que des millions de Français, Candide impénitent, j'avais vu en lui et sa majorité de droite les possibles sauveurs d'une France affaiblie si ce n'est déshonorée par tant de vilenies. Mais très vite, j'ai déchanté. De toutes parts me sont venus les échos d'épouvantables méfaits. Cocu certes, mais pas content ! Dans ce « Chirac et les 40 menteurs... », je montre comment, malgré promesses et beaux discours, le président n'a pas rompu avec les méthodes des années noires du mitterrandisme. » [Fin de citation]


Je suis prêt à prendre les paris, quand j’affirme qu’il ne se trouvera pas, parmi les lecteurs potentiels de Montaldo, un seul « TARÉ » pour l’accuser, suite à une déduction absurde – c’est un euphémisme ! – de son cerveau de débile mental, d’avoir déclaré que « toutes les femmes sont des putes et des salopes », du fait de l’utilisation du mot « cocu » dans le sens, tel que je l’avais pourtant clairement précisé en fournissant des synonymes qui ne laissaient aucune ambiguïté sur l'emploi du terme…

 
Oui, je persiste et je signe :

 
« Tous ceux - et celles ! –, qui « croient au miracle de l’avènement d’un monde parfait avec des humains imparfaits », sont, non seulement des naïfs – et cela vaut pour tous les croyances au miracle de la superstition religieuse, métaphysique [Idéalisme ou matérialisme], et moraliste, mais ils sont et demeurent « cocus », puisqu’ils ne verront même pas un semblant de commencement de leur monde parfait ; que ceux qui contestent, ce qui est leur droit le plus légitime, confrontent 2012 à 2007, quand l’heure sera venue ; d'ici-là, ils pourront toujours comparer 2007 à 2002…

 
Être naïfs et « cocus » n’est d’ailleurs pas suffisant pour les qualifier, puisqu’ils restent également « frustrés », comme l’a si bien exprimé ce « croyant au miracle », déjà naïf et cocu, en déclarant sans ambiguïté : « Craignons de ne plus être là pour assister à l’arrivée de ces heures radieuses » : forcément, DEMAIN, vous ne serez plus là ! Rassurez-vous, toutefois : les naïfs, « cocus » et frustrés, qui vous succèderont, attendront aussi comme sœur Anne - en clair « comme des CONS » ! -, sans jamais rien voir venir, tout en continuant à espérer, eux aussi, le miracle pour DEMAIN !

 


Ce qui vient fort à propos par contre, c’est ce discours privé du Premier ministre « socialiste » hongrois, tout fier d’avoir fait « cocu » vos semblables, en leur promettant la lune ! Par chance, la réaction de ce dirigeant slovaque fait preuve de la plus grande lucidité, lorsqu’il déclare : « Tant que les citoyens se refuseront à voir la réalité en face, les « politiques » continueront à leur mentir » !


Ceux-ci auraient bien tort de se gêner, puisque leurs électeurs ont besoin de rêver et de croire au miracle, autant leur faire plaisir ; ils ont tout à y gagner : vous avez dit démocratie ou « démagogie »..? !


Et la grossièreté des termes de « SUPER-TARÉ », en lieu et place d’arguments rationnels contraires, ne changera rien au fait de demeurer « naïf, cocu et frustré » ; toutefois, nous reparlerons aussi de son matérialisme naïf à la saint Thomas, même si un bataillon de « Pompom girls » en fait un philosophe ! ! !

 

Ce terme est, d’ailleurs, tellement galvaudé que, dans le n°1775 du Point, un pseudo-intellectuel qui se veut philosophe, Abdelwahab Meddeb en l'occurrence, non content d’appeler Spinoza à la rescousse pour légitimer l’islam, va même jusqu’à déclarer : « Ce pape est un intellectuel, un philosophe [SIC !], un érudit… »


Benoît XVI estsûrement un érudit, mais le qualifier de « philosophe » suffit à établir que ce prêcheur d’islam sur France Culture ne comprend rien à la « vraie » philosophie ! ! ! Comme ma récente controverse avec lui, publiée ici, en témoigne... 

Publié dans BILLET DU JOUR

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