Ségolène double à droite...

Publié le par Sylvain Saint-Martory



Comme chacun a sûrement entendu l’ébauche du projet de Ségolène Royal en matière d’éducation des jeunes délinquants, et son opinion sur les trente-cinq heures, mon propos n’est pas de rappeler ici ses récentes déclarations, et encore moins de les commenter sur un plan politique partisan. J’entends seulement la remercier d’apporter ainsi de l’eau à mon moulin dans ma lutte contre la superstition idéologique et moraliste.

 
Concernant la superstition idéologique, elle confirme, comme je ne cesse de l’écrire - à son « mec » notamment ! - qu’aucune vision du monde ou de l’Europe en général, et de la France en particulier, ne possède de validité ou réalité « absolue », contrairement à ce qu’affirment et imposent à l’opinion, sous forme de dogmes et grâce au matraquage médiatico-politique, les marchands de rêve et autres vendeurs d’illusion, à commencer par François Hollande : il risque d’y avoir du rififi dans le couple...


Ségolène a, en effet, mis à mal le dogme socialiste français interdisant pratiquement tout propos en faveur de la « répression », comme cela ressort de déclarations d’associations « droits-de-l’hommiste » gauchistes, telle la Ligue des droits de l’homme en particulier. « Répression », ce gros mot en quelque sorte, équivalent de « racaille », était jusqu’ici réservé aux « fachos », Le Pen et Sarkozy notamment, puisque les « rêveurs » entendent régler les problèmes du monde avec des batailles de fleurs ou en distribuant des bonbons, voire jouer les conflits internationaux au poker ou au rami : ils auraient, paraît-il, réussi à « réglementer » la guerre : en Irak, par exemple... J’ai suffisamment dénoncé l’utopie pour ne pas me réjouir aujourd’hui du retour à un certain réalisme, celui de Mikhaïl Gorbatchev notamment, consistant seulement à ne pas croire que l’Idéal est transposable dans le quotidien.


Ceci amène ipso facto à la superstition moraliste, du fait que ces « faux prophètes » dogmatiques prennent prétexte de leur vision « fictivement » absolutisée du monde, autrement dit leurs « croyances au miracle », pour s’arroger le monopole de la vertu : décrétant le Bien et le Mal soi-disant « absolus » grâce au fric des puissances financières qui ont investi tous les médias, ils s’ « autoproclament » représentants du Bien absolu sur Terre : dès lors, quiconque ne partage pas leur vision fictive du monde ou de la France est considéré comme « mauvais », c’est-à-dire le symbole d’un Mal prétendument absolu ou Satan (cf. le grand Satan américain), pour le nommer comme aux pires époques obscurantistes - elles n’ont, hélas, toujours pas disparu, alors que l'époque se croit au comble du « modernisme », mais l’avenir se chargera de la juger sans complaisance…


Merci, Ségolène : dire qu’il y a toujours autant de « TARÉS  » pour croire aux miracles, mais je crains que vous n'y retombiez aussi très vite sous le poids des éléphants…

Publié dans BILLET DU JOUR

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